Caractéristiques
- Boîtier de 44 mm de diamètre
- 51 mm corne à corne, 11 mm d’épaisseur
- Acier inoxydable 316L
- Étanche 50m
- Verres saphir (avant et fond)
- Cadran en titane anodisé et acier, poli, peint et assemblé à la main à Paris
- Aiguilles cathédrale
- Mouvement automatique suisse ETA 2892-A2, 28 800 A/h, réserve de marche de 51 heures
- Bracelet de 22mm de largeur
- Assemblé à Paris
Du fait de la finition manuelle des cadrans et de l'utilisation de matériaux spécifiques (titane cristallisé), de légères variations sont possibles d'une montre à l'autre.
Les illustrations ci-dessus sont des photographies en conditions réelles et non pas des rendus 3D.
(Illustration ci-contre : montre et nef par JBG, vitraux par David Bordes / CMN)
Informations détaillées
La montre Notre-Dame se caractérise par un cadran en titane anodisé d'une intense couleur violette. La surface cristallisée permet de jouer avec la lumière, révélant des reflets en perpétuel mouvement selon l’angle et la luminosité ambiante. Elle rappelle ainsi les jeux de lumière des vitraux.
La rosace est matérialisée par un délicat maillage en acier inoxydable, alternant creux mats et arêtes polies à la main, pour un contraste de textures et de profondeur. Le dessin s’inspire aussi fidèlement que possible de l’architecture de la rosace sud de Notre-Dame de Paris. Vous trouverez ci-dessous davantage d’informations sur son histoire, sa construction et sa signification. Pour en faciliter la lecture, les heures sont marquées par des index blancs peints à la main.
Le grand diamètre du boîtier (44 mm) met en valeur le travail du cadran, tandis que la distance corne à corne est contenue à 51 mm, optimisant ainsi le confort au porté. À titre indicatif, les illustrations ci-dessus sont réalisées sur un poignet de 18 cm.
La montre est animée par un mouvement automatique suisse ETA 2892-A2, un calibre reconnu pour sa qualité et sa fiabilité. Sa compacité permet de contenir l’épaisseur de la montre à 11 mm, malgré un cadran trois fois plus épais que les standards habituels.
En raison de la texture cristalline du titane, ainsi que de l’assemblage et de la finition réalisés à la main, de légères variations peuvent apparaître d’une montre à l’autre.
Bracelets proposés
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Cuir pleine fleur, tanné végétal, couleur bordeaux, de la tannerie italienne Conceria Walpier. Boucle ardillon acier.
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Bracelet "perles de riz" en acier inoxydable poli et brossé. Boucle déployante réglable avec sécurité.
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Bracelet en acier inoxydable en maille milanaise. Fermoir avec sécurité.
La Cathédrale
La cathédrale Notre-Dame de Paris, chef-d'œuvre de l'art gothique et monument iconique de Paris, voit sa construction débuter en 1163 sous l’impulsion de l’évêque Maurice de Sully. Les travaux s’étendent sur près de deux siècles, achevés en grande partie au milieu du XIVe siècle.
Au fil des années, la cathédrale traverse des périodes fastes et difficiles. Dégradée pendant la Révolution française, elle perd plusieurs statues et trésors, avant de retrouver sa splendeur grâce à la campagne de restauration menée par l’architecte Viollet-le-Duc au XIXe siècle. Ce renouveau est notamment marqué par la publication du roman de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, en 1831, qui suscite un regain d’intérêt populaire pour ce monument emblématique.
Le 15 avril 2019, un incendie dévastateur détruit la flèche et une partie de la charpente, suscitant une émotion mondiale. Depuis, un vaste projet de reconstruction est en cours pour restaurer ce joyau du patrimoine français. Témoignage vivant de l’histoire de France, Notre-Dame de Paris demeure un lieu de foi, de culture et d’inspiration universelle.
La Rosace Sud
La rosace sud de la cathédrale Notre-Dame de Paris, dite également rose du midi, a été créée en 1260 sous l’impulsion du roi Saint Louis. D’un diamètre exceptionnel de 12.9 mètres de diamètre, elle a été conçue par l'architecte Jean de Chelles, puis par Pierre de Montreuil.
Dotée de 84 panneaux de vitraux, la composition rayonnante s'organise en cercles concentriques, avec le Christ au centre, entouré des 4 prophètes, des douze apôtres, d’anges, de saints et de scènes du Nouveau et de l’Ancien Testament. Les 24 trèfles extérieurs à 3 feuilles représentent la trinité divine, tandis que les 12 trèfles à 4 feuilles symbolisent l’humanité : la réunion des deux, divinité et humanité, symbolise l’Incarnation (Dieu qui s’incarne en un homme, Jésus).
Au-delà de l’iconographie religieuse, cette rosace peut être aussi lue de manière plus politique. Dans le transept; elle fait face à une deuxième rosace à la composition très symétrique, basée sur le chiffre 8, symbole de perfection. Le message de ces rosaces est donc le suivant : “l’Incarnation est la perfection”.
Au moment de la construction de Notre-Dame, cette déclaration vise directement les Cathares, farouchement combattus par la papauté et le royaume de France. Le catharisme rejetait le principe de l’incarnation, considérant le monde matériel comme intrinsèquement mauvais et affirmant que Dieu ne pouvait s’incarner dans un corps physique. En proclamant l’incarnation comme une perfection, ces rosaces réaffirment le soutien de Paris à la lutte contre les Cathares, qui prit, au XIIIᵉ siècle, la forme d’une croisade sanglante dans le sud de la France.
Les vitraux sont restaurés à plusieurs reprises au fil des siècles. La rosace est heureusement épargnée par l’incendie de 2019 et continue aujourd’hui d’être un symbole de la beauté et de la résilience de l'art sacré.
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Vue d'ensemble de la rosace sud © David Bordes / CMN
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Détails de la rosace sud © David Bordes / CMN
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Dessin de la rose sud par Viollet-le-Duc (Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle)
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Détails de la rosace sud © David Bordes / CMN
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Vue intérieure de la rosace sud
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Notre-Dame de Paris nouvellement restaurée en 2025
