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Sainte-Chapelle de Saint-Germain-en-Laye

Sainte-Chapelle de Saint-Germain-en-Laye

Prix habituel €2.400,00 EUR
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Promotion Épuisé

Modèle inspiré de la rosace de la Sainte-Chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye

Fabriquée à la commande et expédiée sous 3 mois

Prix TTC, livraison incluse.

Bracelet
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Caractéristiques

  • Boîtier de 44 mm de diamètre
  • 51 mm corne à corne, 11 mm d’épaisseur
  • Acier inoxydable 316L
  • Étanche 50m
  • Verres saphir (avant et fond)
  • Cadran en titane anodisé et acier, poli, peint et assemblé à la main à Paris
  • Aiguilles cathédrale fabriquées en France
  • Mouvement automatique suisse ETA 2892-A2, 28 800 A/h, réserve de marche de 51 heures
  • Bracelet de 22mm de largeur
  • Assemblé à Paris

Du fait de la finition manuelle des cadrans et de l'utilisation de matériaux spécifiques (titane cristallisé), de légères variations sont possibles d'une montre à l'autre. 

Les illustrations ci-dessus sont des photographies en conditions réelles et non pas des rendus 3D.

  • Cuir Shell Cordovan, couleur brun foncé, de la prestigieuse tannerie Horween. Boucle ardillon acier.

  • Bracelet "perles de riz" en acier inoxydable poli et brossé. Boucle déployante réglable avec sécurité.

  • Bracelet en acier inoxydable en maille milanaise. Fermoir avec sécurité.

Informations détaillées

Ce modèle se caractérise par un cadran de couleur ambre, en titane anodisé. La surface cristallisée permet de jouer avec la lumière, révélant des reflets en perpétuel mouvement selon l’angle et la luminosité ambiante.

La rosace est matérialisée par un délicat maillage en acier inoxydable, alternant creux mats et arêtes polies à la main, pour un contraste de textures et de profondeur. Le dessin s’inspire aussi fidèlement que possible de l’architecture de la rose de la Sainte-Chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye. Vous trouverez ci-dessous davantage d’informations sur son histoire, sa construction et sa signification. Pour en faciliter la lecture, les heures sont marquées par des index blancs peints à la main.

Le grand diamètre du boîtier (44 mm) met en valeur le travail du cadran, tandis que la distance corne à corne est contenue à 51 mm, optimisant ainsi le confort au porté. À titre indicatif, les illustrations ci-dessus sont réalisées sur un poignet de 18 cm.

La montre est animée par un mouvement automatique suisse ETA 2892-A2, un calibre reconnu pour sa qualité et sa fiabilité. Sa compacité permet de contenir l’épaisseur de la montre à 11 mm, malgré un cadran trois fois plus épais que les standards habituels.

En raison de la texture cristalline du titane, ainsi que de l’assemblage et de la finition réalisés à la main, de légères variations peuvent apparaître d’une montre à l’autre.

La Sainte-Chapelle de Saint-Germain-en-Laye

Le château de Saint-Germain-en-Laye, fondé au XIIᵉ siècle par Louis VI puis agrandi par François Ier et Henri II, fut longtemps l’une des résidences favorites des rois de France. Au cœur de cet ensemble s’élève la chapelle palatine, ou Sainte Chapelle, construite entre 1234 et 1238 sous le règne du roi Saint Louis.

Cette chapelle est l’une des plus belles expressions du gothique rayonnant, caractérisé par la recherche de lumière et de transparence. Son maître-maçon conçut une véritable « cage de verre » : les murs furent remplacés par de hautes verrières, soutenues par de gracieux faisceaux de colonnettes et de puissants contreforts. Grâce à ce système audacieux, l’édifice prend l’allure d’une châsse monumentale où la lumière devient symbole de la présence divine. Autre innovation, l’emploi de la « pierre armée » — intégrant des éléments métalliques à la maçonnerie — permit d’ouvrir largement les parois, offrant un éclairage maximal et un espace intérieur dégagé de supports superflus.

Restaurée au XIXᵉ siècle lors de la création du Musée d’Archéologie nationale, la chapelle demeure aujourd’hui le principal vestige du château médiéval. Il s’agit probablement du lieu le plus confidentiel et le moins connu de cette collection « Rosaces », mais il n’en reste pas moins un chef-d’œuvre du gothique rayonnant, annonçant la Sainte-Chapelle de Paris et inspirant l’édification d’autres saintes chapelles en France.

La Rose

Parmi les roses de la collection Rosaces, celle de la Sainte-Chapelle de Saint-Germain-en-Laye se distingue par une singularité : elle n’est pas ornée de vitraux, mais est hélas murée. À l’origine pourtant, elle ouvrait largement sur la place du château. Ce n’est qu’en 1539, lorsque François Iᵉʳ entreprit de remanier le château pour le remettre au goût du jour, qu’elle fut condamnée.

Par la suite, la rosace fut même recouverte de plâtre, disparaissant totalement, jusqu’aux restaurations du XIXᵉ siècle menées par Eugène Millet, qui lui rendirent sa visibilité. Si l’effet initial devait être grandiose, l’œuvre n’en demeure pas moins aujourd’hui un chef-d’œuvre du gothique rayonnant. Viollet-le-Duc écrivait à propos de cette chapelle : « À Saint-Germain, tout est clair, se comprend au premier coup d’œil. Le maître de cette œuvre (inconnu) était sûr de son art ; c’était en même temps un homme de goût et un savant de premier ordre. » 

Moins célèbre que les roses de la Sainte-Chapelle de Paris ou de Notre-Dame, celle de Saint-Germain-en-Laye se découvre dans une atmosphère bien plus paisible. Loin des foules, on peut prendre le temps de l’admirer et d’apprécier à sa juste mesure la pureté de son dessin et la force de son architecture.

  • Intérieur de la Sainte-Chapelle

  • Dessin de la rose par Viollet-le-Duc (Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle)

  • Détails de la rose

  • Vue d'ensemble de la rose